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« Sauvages ! » de Claude Barras : une opportunité en or pour le Valais
« Sauvages ! », le prochain film de Claude Barras, est tourné depuis février à Martigny. Le canton du Valais, tout comme la « Valais Film Commission », s’attendent à de nombreuses retombées économiques.
Le tournage de « Sauvages ! », le prochain film de Claude Barras, touche bientôt à sa fin. Il ne reste plus que six semaines de travail aux plus de 50 professionnels et techniciens qui s’affairent dans l’ancienne usine Panoval de Martigny. La sortie de l’œuvre au cinéma est attendue à l’automne 2024, ce qui représente une « aubaine » pour le canton du Valais. Ce que confirme le Montheysan Alain Dubois, chef du Service de la culture.
Si l’Etat du Valais participe financièrement à la réalisation de l’œuvre, il s’attend à un important retour sur investissement. Le film « La Ligne » d’Ursula Meier, tourné au Bouveret, avait par exemple rapporté près de 400’000 francs au Chablais.
Le tournage de « Sauvages ! » fait aussi une autre heureuse : la « Valais Film Commission ». Cette entité née en 2021, et unique en Suisse, a pour objectif de positionner le canton du Valais comme haut lieu du septième art, en facilitant les tournages sur son sol. Son directeur, Tristan Albrecht.
La « Valais Film Commission » rembourse 15 à 35% des dépenses locales pour les diverses productions réalisées en Valais. Si le tournage à Martigny de Claude Barras est déjà une belle opportunité, la structure rêve encore plus grand. « Des projets encore plus gros pourraient arriver l’année prochaine », nous a confié Tristan Albrecht.
« Sauvages ! » conte l’histoire de Kéria, préadolescente rebelle à la mèche rose, déconnectée de sa famille issue d’une tribu de chasseurs-cueilleurs. Sa rencontre avec Oshi, un petit orang-outan, va la pousser à retrouver ses racines dans la forêt indonésienne. Ce film est tourné depuis février sur 17 plateaux de 40 à 100 m2 dans une halle martigneraine de 2’500 m2. Les décors proviennent de Bretagne. Les marionnettes, elles, ont été réalisées dans un atelier de Reignier, en France voisine. Budget de cette fable écologique : 13 millions de francs environ. Il s’agit-là d’une coproduction helvético-franco-belge, et du deuxième film de Claude Barras, après « Ma vie de Courgette ».
19 août 2023